XVIIIème Congrès International
AFTES 2026
LILLE Grand Palais, 12-14 octobre
Face aux défis, les solutions souterraines
L’appel à communications est ouvert !
Edito des Présidents
L’AFTES, Association Française des Tunnels et de l’espace Souterrain, tient son 18ème Congrès du 12 au 14 octobre 2026 au Grand Palais de Lille. Tous les 3 ans c’est le rendez-vous incontournable des spécialistes du souterrain où se rencontrent des maîtres d’ouvrages, ingénieries, architectes, urbanistes, entrepreneurs et fournisseurs, professionnels de la sécurité et de l’assurance, etc.
Le thème principal de cette nouvelle édition vise à mettre en évidence combien le souterrain est aujourd’hui en mesure d’apporter une réponse appropriée aux nombreux enjeux de notre temps :
« Face aux défis, les solutions souterraines »
Outre les usages historiques liés aux transports publics décarbonés, au transport et au stockage des eaux potables et usées, etc…, les ouvrages souterrains ouvrent en effet un champ de solutions nouvelles pour relever les défis qui se présentent à nos sociétés.
Le transport et les stockages sécurisés des énergies, des déchets ultimes, la sûreté et la pérennité des installations sensibles et stratégiques, la mutualisation des usages pour des projets à « utilité maximum », condition essentielle dans un contexte exigeant sobriété et durabilité pour les futures infrastructures, sont autant d’enjeux pour lesquels le souterrain peut apporter les réponses.
L’espace souterrain est également potentiellement un « outil de reconquête urbaine », au service d’un fonctionnement plus durable des villes, des ressources et des flux, à la reconquête de la surface pour l’habitat, les jardins, etc.
Le thème général sera décliné en insistant sur les solutions durables face aux enjeux environnementaux, énergétiques et de sûreté, les innovations technologiques et nouvelles techniques dans les travaux souterrains, la ville souterraine et ses applications dans la gestion urbaine, la santé et la sécurité des travailleurs dans les environnements souterrains, les défis financiers et organisationnels des grands projets souterrains et l’avenir des infrastructures souterraines.
Comme lors des éditions précédentes de très nombreuses communications seront effectuées durant les 3 jours et une grande exposition permettra la présentation et le contact des spécialistes. L’AFTES attache beaucoup d’importance à la cordialité, l’amitié et la convivialité des participants toujours très nombreux dont beaucoup d’étrangers et d’étudiants qui favorisent encore davantage la fructuosité des échanges.
Une journée de formation portant sur l’eau et les travaux souterrains précédera l’ouverture du congrès le dimanche 11 octobre 2026.
Des journées spécifiquement réservées aux étudiants, un numéro spécial de notre revue TES, un concours photos et d’autres animations compléteront le programme de ce congrès.
Nous espérons vous y voir aussi nombreux que lors des éditions précédentes et c’est avec grand plaisir que nous vous accueillerons dans cette région si chaleureuse, par ailleurs facilement accessible par des moyens de transport décarbonés !


Comité d’organisation
Conseillers opérationnels
Les dates clés
Ouverture de l’appel à communications
Lancement de la commercialisation des stands et autres prestations
Clôture de l’appel à communications
Notification des auteurs des communications sélectionnées
Ouverture de la plateforme de dépôt des articles
Ouverture des inscriptions
Fin de la soumission des articles
Notification aux auteurs de l’acceptation de la sélection finale des articles
Sortie du programme final du congrès
Journée de formation
Ouverture de l’AFTES 2026
Appel à communications
Ces contributions sont organisées autour de 6 axes
qui recouvrent les enjeux techniques, environnementaux, de sécurité au travail, économiques et urbains des travaux souterrains, tout en permettant une réflexion sur l'avenir du secteur face aux nouveaux défis mondiaux.Nous avons fait le choix d’une déclinaison thématique, bien appropriée à la déclinaison des défis, et non d’une déclinaison plus classique (conception, travaux, exploitation).
1.
Gestion durable des ressources naturelles : Pratiques de gestion responsable des déblais et des eaux lors des travaux souterrains.
Nouveaux matériaux pour les infrastructures souterraines : matériaux plus durables, résistants, et légers (composites, béton haute performance, etc.).
Évaluation et réduction des impacts environnementaux : méthodes pour évaluer les impacts environnementaux, stratégies pour minimiser l'impact des travaux et préserver la biodiversité, exemples de solutions réduisant l’empreinte carbone.
2.
Nouveaux outils numériques et d’aide à la décision : BIM (Building Information Modeling), jumeaux numériques, drones, réalité augmentée, formations immersives, et IA appliquées à la conception et à la gestion des projets souterrains,
Systèmes automatisés et robotisation/mécanisation des chantiers : utilisation d'outils automatisés pour la construction, systèmes de surveillance automatisés (gestion proactive des risques et des urgences), maintenance robotisée (réduire les temps d’interruption et optimiser la durée de vie des équipements)
Nouveaux outils de calcul, modélisation avancée : amélioration des méthodes de dimensionnement et modélisations avancées
3.
Nouveaux usages des espaces souterrains : utilisation des espaces souterrains pour répondre à la pression démographique et au manque d’espace urbain : panorama des usages (logement, mobilité, stockage, services publics) ; réutilisation des infrastructures existantes : comment tirer parti du patrimoine souterrain existant pour une gestion plus durable.
Infrastructures souterraines pour la mobilité durable : les tunnels de métro, les réseaux de transport souterrains, et leur rôle dans la gestion des villes de demain.
La politique publique de gestion du sous-sol urbain : Règlementations, urbanisme souterrain et répartition des droits d’usage du sous-sol dans les grandes métropoles.
4.
Prévention des risques liés aux travaux souterrains à partir de la phase de conception : sécurité des compagnons face aux risques spécifiques (collision piétons, gaz, températures…)
Conditions de travail en milieu confiné : éclairage, ventilation, ergonomie et protection des travailleurs dans des environnements extrêmes.
Formation et développement des compétences : assurer la montée en compétences des opérateurs pour maîtriser les nouvelles technologies et méthodes de travail.
5.
Modèles contractuels et financement des projets souterrains : modèles économiques et financiers adaptés aux projets souterrains complexes, impact des financements et des choix politiques
Mise en œuvre de projets souterrains complexes : gestion des délais, des coûts, et des risques dans les grands projets d’infrastructures souterraines, incidence du contexte géopolitique sur les projets
Collaboration interdisciplinaire et intégration des parties prenantes : comment réussir la coordination entre les ingénieurs, les architectes, les géologues, et autres experts pour des projets réussis ; acceptabilité par les populations locales ; communication active
6.
Infrastructures souterraines "intelligentes" : intégration des nouvelles technologies (IoT, …) pour la gestion et la maintenance en temps réel des réseaux souterrains. Incidence de l’IA sur les métiers des travaux souterrains : aide à la conception aux différentes phases d’étude des projets, gestion préventive/performancielle de la maintenance des infrastructures…
Adaptation aux nouveaux défis climatiques et énergétiques : comment les techniques souterraines peuvent contribuer à la transition énergétique (par exemple, exploitation des ressources géothermiques, stockage d'énergie souterrain) ; résilience des infrastructures souterraines face aux phénomènes climatiques extrêmes ; rôle du souterrain dans la prévention des risques climatiques et mesures préventives…
Des hommes et des femmes engagés dans les projets : adéquation entre besoins identifiés sur les projets et capacités disponibles, attractivité de notre secteur pour les plus jeunes générations, nouveaux métiers à anticiper, formations spécialisées
Commission scientifique
Michel PRE (Président, France)
Emmanuel HUMBERT (Vice-président, France)
Nicolas BERTHOZ (France)
Denis BRANQUE (France)
Lorenzo BRINO (Italie)
Elena CHIRIOTTI (France)
Didier DE BRUYN (Belgique)
Michel DEFFAYET (France)
Natalya DIAS (France)
Jean GUILLAUME (France)
Jean-Bernard KAZMIERCZAK (France)
François LAIGLE (France)
Eric LECA (France)
Roland LEUCKER (Allemagne)
Verya NASRI (Etats-Unis)
Jean PIRAUD (France)
François RENAULT (France)
Gérard SEINGRE (Suisse)
Anna SIEMINSKA-LEWANDOWSKA (Pologne)
Didier SUBRIN (France)
Reza TAHERZADEH (France)
Jean-François THIMUS(Belgique)
Pierre TISSIER (France)